Maintenant en lecture: Un homme et son baril !
Un homme et son baril !

Un homme et son baril !

J’aurais bien aimé planter des choux, mais je préfère la choucroute.
J’ai été élevé sur une ferme et j’ai fait un retour à la terre tranquillement vers 2009 en bâtissant une cabane à sucre. Puis j’ai attendu et espéré avoir un permis afin que mon hobby soit payant et pouvoir vendre quelques barils.
J’ai un défaut de fabrication, j’aime que mes hobbys soient rentables. J’ai aussi acheté de gros tracteurs afin de faire de la grande culture. J’ai déchanté rapidement en voyant ce qui me restait à la fin.
Je cherchais constamment comment rentabiliser la terre et faire des produits à valeur ajoutée. Jusqu’au jour où je m’achète une machine pour faire de la barbe à papa à l’érable (mention spéciale ici au resto le Laurie Raphaël qui avait de la barbe à papa au menu de son dessert).
Un coup de foudre !
Mais on ne devient pas transformateur du jour au lendemain, j’ai débuté la vente en ligne de mon sirop en vendant des gallons pour me rendre rapidement compte que tout le monde a un voisin qui vend toujours moins cher que toi. Bref, on ne vend pas une histoire, on vend un prix.
Planter des choux, c’est intéressant, faire de la choucroute encore mieux.
Aujourd’hui on voit un peu partout que les producteurs en arrachent. Ils en arrachent, car ils doivent se battre sur la base d’un prix et la concurrence internationale. C’est possible de gagner cette bataille, mais ça prend de gros volumes, très gros volumes.
Ce week-end, on a commencé la récolte de fleurs d’ail et elle sera disponible qu’en pesto. Je ne vendrai pas d’ail non plus, je vais vous offrir l’ail noir.
Je peux vous vendre une canne de sirop et j’en vends, mais j’aime savoir que vous pouvez avoir du popcorn, de la barbe à papa, du beurre d’érable, de la moutarde, des gaufres, des chocolats, des meringues, des beignes, des friandises pour chien et j’en passe avec le sirop d’érable.
Du lait de brebis ? Des savons !
Des citrouilles? des friandises pour chiens
Que ce soit les producteurs de lait, les maraichers, les tomates, l’heure est à la différenciation et l’adaptation.
Si j’avais pu vivre sans subventions avec la grande culture, je ne serais pas en train de bâtir une entreprise comme www.francoislambert.one
Je n’ai pas choisi cette avenue, ce sont les essais de produire des grains et du houblon pour revendre qui m’ont forcé à trouver ma voie dans la transformation.
Je me suis adapté, car je n'ai pas eu le choix.
"Adapt or die" Brad Pitt (Moneyball)
Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.