Maintenant en lecture: Et si à partir de maintenant on appelait ça le syndrome Yelo Molo?
Et si à partir de maintenant on appelait ça le syndrome Yelo Molo?

Et si à partir de maintenant on appelait ça le syndrome Yelo Molo?

Je m’explique, c’est à dire (#humour)

La FCEI, qui représente les PME canadiennes, a publié une étude démontrant que les entreprises ont perdu 11 milliards de dollars cette année à cause de la pénurie de main-d'œuvre. 

Je suis en affaires depuis 22 ans et on parle de pénurie de main-d'œuvre depuis aussi loin que je me souvienne. Il faut séparer les concepts de pénurie de main-d'œuvre et de manque à gagner. 

Refuser une commande ou un contrat parce qu’on ne pense pas pouvoir livrer ou que les marges sont trop petites, ça peut arriver. Mais laisser des opportunités sur la table sous prétexte qu’il y a une pénurie de main-d'œuvre, pour moi, ce n’est pas ça être entrepreneur. 

Je ne connais aucun entrepreneur dans mon cercle rapproché qui laisserait de l’argent sur la table. 

(J’exclue ici les restaurateurs de l’équation, c’est un cas particulier). 

En 4 ans d’existence de francoislambert.one, je n’ai jamais dit non à une opportunité. Il faut être imaginatif comme entrepreneur. Trouver des solutions. 

Alors pourquoi sortir cette étude, cette « nouvelle » qui n’en est pas une ? Pour demander de l’aide au gouvernement ? Ça me fait drôlement penser à Yelo Molo….« c’est pas de notre faute ». 

Il y a toujours une partie du chiffre d'affaires qui entre dans la section « manque à gagner » dans une entreprise, ce n’est pas nouveau. Ces temps-ci, les employés ont le dos large. C’est facile de mettre ça sur la conjoncture économique, la pénurie de main-d'œuvre, de pelleter le problème dans la cour des autres. Mais à la base, c’est ça être entrepreneur.

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.